Je passais régulièrement, pour me rendre à mon travail ou aller sur PAU, devant une maison avec cour. Maison que j’avais remarqué il y a bien longtemps du fait de la mise d’un panneau « A louer » sur le portail. Le panneau était ou n’était pas là en fonction des
circonstances.

 

Il faut vous dire que j’aie un sens de l’observation assez aiguisé, une curiosité naturelle à regarder autour de moi les jardins, les arbres, les animaux que j’affectionne particulièrement. Mon imagination me permet d’analyser les propriétaires en fonction de
leur habitation, du rendu de leur jardin, de la présence ou non de chiens dans les foyers. Ainsi, des murs élevés me laissent supposer des habitants secrets, un peu sauvages peut-être ; des villas au terrain gazonné sans fleurs me portent à croire que ce sont des gens occupés ou au caractère froid.

Ici, des barrières blanches comme dans les contes, là un magnifique oranger, un portail toujours fermé laissant ma curiosité frustrée de ne pas avoir accès par mon regard à l’intérieur.

 

La maison dont je vous parle, celle avec le panneau « A louer » disposait d’une cour séparée en deux, le perron et la première cour bétonnée, la deuxième clôturée sur de la terre ombragée par de grands arbres.
Il y a un an, en tout cas plusieurs mois, j’aperçus un cochon. Des chiens s’y trouvaient aussi et tout ce petit monde s’arrangeait ensemble dans l’espace clôturé, à l’abri du soleil et donc de la chaleur. Je vis même, à plusieurs reprises le cochon hors de son enclos, étalé sur le devant de porte, toute à ma joie que celui-ci fut considéré comme un animal domestique.

 

On ne peut ignorer le caractère social des cochons, leur comportement similaire à ceux des chiens et une intelligence scientifiquement reconnue. Une expérience a été faite sur la conscience que le cochon a de lui-même. Il est un des seuls à reconnaître son image dans une glace !

 

Les cochons, bien roses, bien dodus, à la queue en tire-bouchon, mais oui les enfants … Mais contrairement à l’image que l’on s’en fait, ils sont propres !

 

A la campagne, l’on est plus habitué à voir des vaches dans les prés que des cochons. Pour ma part, ayant un peu voyagé en France, je n’ai jamais vu ceux-ci dans des champs ou hélas, que dans des bétaillères.
Sur la route des vacances, dans une aire de repos d’autoroute, heureuse d’être en vacances, ma joie est vivement retombée lorsque je vis, sous une forte chaleur, un chargement de cochons dont le chauffeur était certainement en train de se restaurer, se rafraîchir ou d’aller aux toilettes. Mais son chargement, tel du matériel, attendait, porcs serrés les uns contre les autres, à l’arrêt.

 

 

J’étais révoltée. Je ne consommais plus de viande depuis longtemps pour ne plus participer à des assassinats de bétail, ou volailles entassées dans des cages étriquées. Triste spectacle que l’homme fait subir à ceux qui aiment les animaux. Pauvres bêtes finissant à l’abattoir, ce milieu de mort et de cris, bêtes qui finiront dans des milliers de barquettes plastiques pour que l’être humain se nourrisse de cadavres et de souffrance comme le disait si bien Voltaire dans ses « pensées végétariennes ».

 

Revenons à mon cochon. Je me plaisais donc à jeter un œil à ce pensionnaire ; bien heureux, protégé par des amis des animaux certainement. D’ailleurs, je me permettrai d’aller voir ces propriétaires, parler avec eux et leur demander l’autorisation de caresser
leur beau cochon.

 

Au bout de quelques mois, je n’avais plus de doutes. Mon cochon faisait bien partie de leur foyer. Je me plaisais alors à me dire que celui-ci était sauvé !!

 

 

COWSPIRACY

COWSPIRACY

 

 

Certains ne mangent peu ou plus de viande pour leur santé.
J’ai fait, quant à moi, le choix suivant : essayer de ne plus TUER LA VIE.
C’est une longue préparation psychique et, à force de voir des images sur DVD, reportages, photographies sur la mort des animaux pour nous nourrir, il fallait bien que mon esprit refuse de manger de la viande.

 

Au début, cela fut dur car je continuais et continue à cuisiner pour ma famille ou mes amis. Petit à petit, cependant, je me suis habituée à ne plus être frustrée et un sentiment de fierté a commencé à m’habiter sur le sacrifice que je faisais.

 

Mes récompenses étaient de pouvoir contempler un veau, un agneau, une vache dans un champ en pouvant me dire que je ne me contentais pas de penser « que c’est mignon ». Mais c’est tellement mignon que je préfère contribuer à ne pas tuer cette bête.
C’est un témoignage tout à fait personnel.

 

Je vous dirai qu’il me semble que j’ai même rajeuni au niveau du visage ! Ne plus absorber la
mort.

 

Alors êtes-vous végétarien, végan ou encore dans la réflexion ?
Dans ce cas, vous êtes un « réflexionnaire ».

 

Ce dossier a pour but, vous, le réflexionnaire, à vous faire prendre conscience que ne plus manger de viande ne rend ni malade ni anémique. Qu’une fierté immense vous envahira, que vos envies gastronomiques seront décuplées par des envies de fruits, de légumes, d’œufs frais et de toute nourriture colorée et fraîche.

 

Découvrons ensemble ce qui suit :

 

Edith PEYRE

Responsable du CEPPAF