Dans son biotope naturel, LE VISON ,cet animal vif, semi-aquatique, se nourrit de rongeurs et d’oeurs et complète son menu de poissons, crustacés et grenouilles. Enfermé dans une cage étriquée, il est condamné à une immobilité quasi totale. Son horizon ? les rangées de cages de ses co-détenus. Son élément liquide ? un petit récipient d’eau où il ne peut même pas tremper une patte. Son menu ? une mixture monotone de déchets de viande et poisson, avec un supplément de protérines pour réhausser la beauté de son pelage. Donc des MILLIERS DE TONNES DE PROTEINES SONT IMPORTEES DES PAYS SOUS-DEVELOPPES OU ELLES CONSTITUENT L’ALIMENT DE BASE DES POPULATIONS SOUS-ALIMENTEES ! Même la fécondation est soigneusement programmée. Chez le vison sauvage, l’acte de procéation prend environ une heure. « L’étalon » d’élevage est séparé de la femelle au bout de 15 minutes lorsqu’on estime la fécondation assurée. Car sa seule fonction est de féconder le plus grand nombre de femelles sans fatigue excessive. Dès que ses performances diminuent, il ne sera plus qu’une PEAU comme les autres!!!! La mise à mort ? dans un environnement glacial car c’est en hiver que s’opère la tuerie (pelage plus dru), c’est l’asphyxie et la dislocation des vertèbres (surtout pour les femelles). Les mâles peuvent même être exposés aux émanations de gaz d’échappement des voitures ou de chloroforme. Vu que ceux qui travaillent dans ces fermes d’élevage ne sont pas formés, le chloroforme n’est souvent pas efficace vu que son effet devrait être rapide et définitif mais dans un local TEMPERE et avec les doses adéquates. L’animal, en le coiffant d’un bocal contenant du coton imbibé de chloroforme subit une lente agonie.
Informations CEPPAF