La conception de l’ANIMAL en tant qu’être existant varie, a varié et variera selon les temps, nos Sociétés et les individus.
L’utilisation faite des animaux à notre profit n’est pas la même en l’an 1021 qu’en 2021. L’évolution des mœurs, de la pensée, de la religion et de notre économie fait que les animaux n’ont pas et n’ont pas eu le même traitement selon ces critères.
J’ai constaté que les pays en déroute laissent leurs animaux….sur la route !
Un pays riche s’attardera plus sur la question du bien-être animal qu’un pays en guerre ou dans la misère. Cela se conçoit mais n’est pas pour autant acceptable.

Ce que nous revendiquons, nous, amis des animaux, est tout simplement le respect de la vie. On peut donc comprendre que certains humains ne se respectant pas entre eux ne vont pas agir différemment avec l’animal.

ANIMAL veut dire « ANIMA » en latin « souffle de vie » étendu au mot AME ».
Depuis que l’Homme (je laisse le grand H ???) s’est déclaré supérieur parce qu’il utilise la pensée logique, le langage, parce qu’il a inventé l’écriture, le calcul et autres choses, il en a été ainsi depuis l’âge des cavernes.
Comme tout ÊTRE ANIME du SOUFFLE DE VIE, l’animal sent, ressent ; il peut comme les humains souffrir, avoir peur, être heureux, se sentir aimé ou mal aimé.
Depuis la nuit des temps, l’homme a utilisé l’animal pour se vêtir, se nourrir, se transporter, cultiver la terre, se défendre, se divertir. Parfois, l’homme a été reconnaissant mais le plus souvent a traité l’animal comme un esclave, un objet d’exploitation.

LES IDEES RECUES :
LE CHAT NOIR, LE COCHON SALE, LE LOUP QUI NOUS DEVORE, LE CRAPAUD QUI DONNE DES BOUTONS.

L’ignorance, la bêtise et la peur de l’autre sont à l’origine des comportements cruels.

Si l’on remonte dans le passé, voir cinq mille ans, en Egypte ancienne, les divinités avaient le plus souvent une forme animale : faucon, vache, crocodile, hippotame, bélier.
De nos jours, en Inde, on vénère un dieu à tête d’éléphant, nommé GANESCHA.
Le COBRA est sacré pour l’Egypte, l’Inde et le Cambodge tandis que dans la Bible, il est maudit, symbole du mal.
Le chat a été considéré comme maléfique, compagnon des sorcières tandis qu’il était vénéré en Egypte ancienne, même divinité.
La CHOUETTE était dans la Grèce Antique la compagne de la déesse ATHENA (symbole de la sagesse) alors qu’elle était clouée ainsi que la chauve-souris sur la porte des granges comme « oiseau de malheur » !
Et la liste est longue….

Au 21ème siècle, nous en sommes toujours aux critères d’animaux dits NUISIBLES ou non.
Les parasites, poux, puces, insectes qui piquent (moustiques, guêpes) ou qui transmettent des maladies (mouches)., les reptiles à cause de leur venin, ceux qui détruisent les cultures comme les sangliers, les taupes ou ceux qui mangent les poules (les renards). Les animaux trop nombreux (lapins, rats, fourmis, pigeons).
Ceux qui nuisent au gibier (fouines, belettes, faucons).

Jusqu’en 1989, en France, l’Etat accordait des primes aux chasseurs qui détruisaient les renards, accusés de la rage. Aujourd’hui, le Ministère de l’Agriculture a compris qu’il était plus intelligent de VACCINER les renards.

LA FOURRURE : Depuis 1973, les félins à pelage tacheté ou rayé sont officiellement protégés (tigres, panthères, ocelots).
Depuis 1977, la FRANCE n’importe plus de fourrures.
Les mentalités évoluent heureusement. Depuis 1988, il y a eu une baisse de 10 % dans le monde entier d’achats de fourrure.
En 1990, le PARLEMENT EUROPEEN a voté en faveur de l’interdication de 14 espèces de fourrure dont la LOUTRE, LE RATON LAVEUR, LA ZIBELINE, LE LYNX, LE CASTOR, LE LOUP et l’HERMINE.
Mais le RENARD ROUX et AUTRES ANIMAUX demeurent menacés.

L’ALIMENTATION : Dans les années 1990, en FRANCE étaient tués 39 millions d’animaux (boeufs, veaux, moutons, cochons….). 850 millions de lapins, chevreaux, volailles, 45 millions de poussins sont éliminés à la naissance car ce sont des mâles et non de futures poules pondeuses. On consommait 5 mille tonnes de grenouilles.
La Société évolue vers le « moins de viande » mais par toujours pour les bonnes raisons. Pour leur santé et non pour l’éthique de « NON TUER ».
Léonard de VINCI, TOLSTOI, Jean-Jacques ROUSSEAU, NEWTON, Richard WAGNER, GANDHI étaient végétariens.
Et Marguerite YOURCENAR, idem. Elle a dit « Je suis végétarienne car je ne peux digérer la souffrance et l’agonie des animaux ».

LA RECHERCYHE : Plus de 10 millions d’animaux par an sont sacrifiés pour la recherche. Là aussi, les laboratoires ont cessé toute expérience sur les animaux pour les COSMETIQUES.

LES LOIS : La première loi en faveur des animaux est la Loi GRAMONT, datant de 1850, interdisant d’infliger publiquement de mauvais traitements aux animaux domestiques. Le non-respect de la loi pouvait entraîner un emprisonnement de 1 à 5 jours (En 1850!!!)Les aficionados et coqueleux étaient particulièrement visés mais certains prétendaient que le taureau de combat et le coq batailleur n’étaient pas des animaux domestiques. Il y eut des procès, cassation, affaires non suivies, combats clandestins.
En fait, la coutume persistait.
Mais en 1963, une nouvelle loi repris les dispositions de la Loi GRAMONT. L’infraction pouvant entraîner 6 mois de prison et 10 mille francs nouveaux. Ce fut alors une levée de boucliers de la part des coqueleux dont la Fédération sen sentait forte de ses 1500 membres.
Finalement, le 8 juillet 1964, une nouvelle loi autorisait les combats de coqs là où il y avait une « tradition locale ininterrompue « ! Ils sont donc interdits dans les localités comme HASPRES où la coutume a cessé depuis plusieurs années.

A LIRE : « La philosophie des droits des animaux » Thomas REGAN
Différents chapitres développés.
1. La philosophie des droits des animaux est rationnelle.
2. La philosophie des droits des animaux est scientifique
3. La philosophie des droits des animaux est non discriminatoire
4. La philosophie des droits des animaux est juste
5. La philosophie des droits des animaux est une philosophie de compassion
6. La philosophie des droits des animaux est non égoïste
7. La philosophie des droits des animaux encourage l’épanouissement individuel.
8. La philosophie des droits des animaux est socialement progressiste.
9. La philosophie des droits des animaux est écologiquement sensée
10. La philosophie des droits des animaux est pacifique