Nous sommes contre le cirque avec animaux sauvages :

 

Si nous souhaitons aujourd’hui parler des cirques, c’est que nous voulons nous faire porte-parole des animaux qui y travaillent. Les cirques et toutes autres événements de ce genres ne sont pas synonymes de gaieté, réjouissance et d’ivresse mais de vie atroce et habituellement de courte durée pour les animaux gardés en captivité.

Les animaux habitent souvent un espace plus grand que celui des hommes; il est donc douloureux de voir se réduire sa liberté. Au siècle dernier, les cirques et les zoos pouvaient avoir leur raison d’être; ils répondaient à une curiosité des gens, à un désir de mieux connaître des pays lointains à travers leur faune.

Aujourd’hui, les voyages, la télévision, les reportages photographiques nous apportent la connaissance.

Presque tous les animaux de ménageries et de cirques sont gravement perturbés par cette vie artificielle, douloureuse : ils tournent en rond, répètent les mêmes gestes, se rongeant les pattes, se battant entre eux, devenant fous et agressifs. Souvent, ils ont des maladies dues à la détention.

L’animal n’est pas une bête de spectacle ou de divertissement, que ce soit derrière les barreaux d’une cage, dans une foire, un Marineland ou dans un numéro de cirque.

Dresser ou dompter un animal est un acte contre-nature. C’est essuyer le fouet, la menace, la privation de nourriture et le châtiment. Comment admirer un tour de dompteur ? Comment rire devant un numéro de cirque avec des animaux quand on sait que pour y arriver il a fallu des centaines d’heures de coups, de chantage pour faire d’un animal libre un animal dit « savant » qui se révèle être en fait asservi, aliéné ?

Ce genre d’exhibition fait de la peine pour l’animal et il fait mépriser celui qui se croit le plus fort et le plus intelligent parce qu’il a réussi à faire de l’autre un robot, un pantin.

Ces animaux sont emprisonnés à vie et obligés d’exécuter des numéros contraires à leur nature.

Il n’y a pas de secret. Le dressage professionnel est une longue suite de brutalités. Par les coups, la peur, le dresseur fait comprendre à l’animal qu’il n’est pas le plus fort, qu’il n’est pas le maître. C’est l’homme qui domine, l’animal, brisé psychiquement, doit plier; certains animaux en deviennent fous.

Les exploitants de cirque tentent de faire croire qu’un animal ne se laisserait pas dresser, s’il n’aimait son dompteur : c’est un mensonge. Les animaux ne sont nullement disposés à obéir à heures fixes, à tourner sur une piste, à sauter dans un cerceau enflammé … Il n’y a rien d’admirable dans les pitreries qu’on leur fait exécuter, les animaux n’obéissent que par crainte de l’homme.

Misérables, les animaux utilisés dans les spectacles ?

Oui, les éléphants sont la plupart du temps rivés aux chaînes, ne pouvant bouger autrement qu’en levant une patte après l’autre; les chevaux maintenus dans les écuries; les chiens, les singes, les félins, etc., tous enfermés et tournant dans les cages. Et pour couronner cette existence de captifs à vie, les tourments du bagne de la piste.

  • Les conditions de détentions.
  • L’itinérance permanente.
  • Les modes de dressage.
  • La reproduction et la possibilité de commercialisation non contrôlée des animaux.
  • L’impossibilité de donner les soins vétérinaires appropriés.
  • Des quartiers d’hiver qui ne sont rien d’autre que les camions cages.
  • L’impossibilité en cas d’infraction de faire retirer des animaux pour lesquels il n’existe aucune structure capable de les accueillir pas plus que pour leur retraite.
  • La disparition pure et simple des animaux réformés.

Non, n’allez pas voir les animaux dressés : domestiques, sauvages ou nés en captivité, ils sont tous des martyrs.